Devambez, Léon, 1862-après 1922



Nouvelle Calédonie, 1881-1889

Sources :

FR ANOM 8Fi52, 8Fi53/1-2, 8Fi70/1-2, 35Fi

Société de géographie

Annuaire du Marsouin, 1905

Archives territoriales de Nouvelle-Calédonie

Bibliographie :

Nouvelle-Calédonie. Images au collodion, 1860-1930, par Bernard Brou, Annick Da-Ros, Pierre Alibert, Claude Luguel, Nouvelles éditions calédoniennes, s.d.

La Nouvelle Calédonie, Terres lointaines, par Marie-Claude et Jacques Valette, Saint-Cyr sur -Loire, Edition Alan Sutton, coll. Mémoire en images, 2004

Découverte photographique de la Nouvelle Calédonie, 1848-1900, par Serge Kakou, Actes Sud, 1999

Né le 3 juin 1861 à Amiens, ancien sous-lieutenant d'Infanterie territoriale et devenu officier de réserve en 1890, il part dès 1881 en Nouvelle-Calédonie pour rejoindre son frère installé comme éleveur. Il travaille d’abord pour la maison de commerce Ballande, puis achète en 1887 une propriété pour faire de l’élevage. Il est aussi planteur de café et photographe. Il rachète l’atelier de Nicolas Frédéric Hagen en 1887, c’est à dire l’ancien atelier de Walter Dufty et James Peace, spécialisé dans les portraits. Nicolas Hagen, originaire d'Australie, est avant tout un riche commerçant ; il a été actif de 1878 à 1887 en tant que photographe. Les premiers clichés de Devambez sont au format carte de visite et portent au dos : L. Devambez Phot. Nouméa. Il reçoit commande de l’administration pour l’exposition universelle de 1889 (300 vues en 2 albums), et y obtient une médaille de bronze. Il a photographié tout ce qui constitue l’économie de la colonie (sucre, mine, commerce, exploitations rurales, élevage, plantations, et la société « Le Nickel » à Thio) et son administration (postes, gendarmeries, forts, pénitenciers), ainsi que les indigènes. En juin 1889, il confie son atelier à Charles Nething, son jeune apprenti et rentre en France. En 1922, il donne à la Société de géographie de Paris un album de 294 photos intitulé L’Algérie, édité à Paris.